Installation du système Archlinux avec interface graphique
Cette documentation va vous permettre d'installer le système d'exploitation libre et gratuit qui est Archlinux ainsi qu'une interface graphique.
Arch Linux est une distribution légère et rapide dont le concept est de rester la plus simple possible.
Les paquetages sont optimisés pour les processeurs i686 et la nouvelle génération 64bits. Les dépôts officiels "core" et "extra" sont complétés à la fois par le dépôt de paquets "community" et par le site "AUR" tous deux gérés par la communauté d’utilisateurs.
Dans notrez cas nous allons nous servir du même outil que pour la documentation concernant le déploiement d'une image de Windows 7. C'est-à-dire l'outil UNetBootIn. Il nous faut également une clé USB de minimum 4Go.
Nous prenons en compte le fait que nous possédons déjà l'image du système Archlinux (téléchargeable via https://www.archlinux.fr/telecharger ). Dans le logiciel UNetBootIn nous cochons la case DisqueImage et sur la même ligne nous allons dans ... pour aller chercher notre image (au format .iso).
Nous cliquons sur OK pour lancer le formatage de la clé USB. Une fois que le logiciel a terminé son formatage, nous branchons la clé USB sur l'ordinateur qui va accueillir le nouveau système d'exploitation. Nous le démarrons sur l'USB puis l'installation se lance. Plusieurs options s'offrent à nous, nous choisissons l'option Boot Arch Linux (i686).
Une fois le système démarré, nous avons uen interface en ligne de commande et c'est là que nous allons procéder à l'installation. Premièrement, le système est en langage américain donc nous utilisons la commande loadkeys fr-pc pour le convertir en langage français. Ensuite, nous vérifions si la machine possède une adresse IP avec la commande ip address show. Si la machine est racordée au réseau nous devrions avoir une adresse IP. Dans le cas où nous installons Archlinux en Wifi, il nous faut utiliser la commande wifi-menu.
Il faut ensuite vérifier la date et l'heure du système avec la commande timedatectl, si elle ne correspond pas à la date exacte il faudra la modifier avec timedatectl set-time 'annee-mois-jour heure:minute:seconde' (les ' ' sont nécessaires).
Ayant maintenant un accès à internet, nous allons pouvoir créer nos parittions. Nous aurons 4 partitions. Pour les créer il faut utiliser la commande cfdisk qui fera apparaiître u menu avec 4 possibilités. Nous sélectionnons dos. En premier, nous créeons la partition de démarrage de la machine. Là où il écrit Free space nous choisissons New. Il nous est demandé la taille que nous souhaitons attribuer à cette partition. La partition de démarrage ne nécessite pas plus de 100Mo. Nous remplacerons donc la valeur affichée par 100m puis nous choisirons le type de partition qui sera primary. Pour faire comprendre à la machine que c'est sur cette partition qu'il faudra démarrer nous faisons entrer sur Bootable. Pour sauvegarder les partitions il est impératif d'aller sur Write puis d'entrer yes (un simple y ne fonctionne pas).
La seconde partition à créer est la partition de SWAP qui sert en cas d'insuffisance de mémoire vive. Nous procédons de la même manière que pour la première partition donc nous allons sur New puis nous rentrons 2g en valeur puis nous choisissons primary. Ensuite, nous allons dans Type pour sélectionner le type de partition et nous choisissons 82 Linux swap / Solaris. Puis Write et yes.
C'est au tour de la troisième partition d'être créée. C'est la même procédure que pour la première partition excepté que l'on ne choisit pas Bootable à la fin. Bien sûr, nous choisissons autre chose comme capacité, nous pouvons mettre une valeur entre 12 et 25g. Primary, Write et yes.
La dernière partition à créer est la partition /home qui contiendra les répertoires utilisateurs. C'est la même méthode que pour la partition 3 sauf qu'en capacité nous mettons le reste de l'espace. Pour quitter le menu de partitionnement il suffit de faire ctrl + c.
Maintenant que les partitions sont créées, il faut les formater. Pour cela nous allons utiliser l'outil mkfs. Pour les formater, il faut faire les commandes suivantes :
mkfs.ext2 /dev/sda1
mkfs.ext4 /dev/sda3
mkfs.ext4 /dev/sda4
mkswap /dev/sda2
Nous pouvons passer au montage des partitions. Nous utilisons donc les commandes suivantes :
mount /dev/sda3 /mnt
mkdir /mnt/{boot,home} && mount /dev/sda1 /mnt/boot && mount /dev/sda4 /mnt/home
swapon /dev/sda2
La suite est simple mais demande de la patience (surtout si la vitesse de notre connexion est tant soit peu lente) car il suffit d'installer les paquets nécessaire au fonctionnement d'Archlinux. Cette commande est pacstrap /mnt base base-devel wireless_tools wpa_supplicant dialog
Pour continuer l'installation il faut générer un fichier nommé fstab avec la commande genfstab -U -p /mnt >> /mnt/etc/fstab
Nous allons maintenant entrer dans le système fraichement installé avec la commande arch-chroot /mnt
Pour que la machine soit un peu plus personnelle nous allons lui donner un nom. Nous éditons le fichier hostname avec cette commande :
nano /etc/hostname
Pour que la machine soit à l'heure, nous lui attribuons une symbolique : ln -s /usr/share/zoneinfo/Europe/Paris /etc/localtime
Maintenant, nous allons faire en sorte que notre système soit totalement en français. Nous allons éditer le fichier locale.gen avec nano /etc/locale.gen. Il suffit de parcourir ce fichier et de trouver la ligne fr_FR.UTF-8 UTF-8 et de la dé commenter. Nous quittons en enregistrons puis nous éxecutons la commande locale-gen.
Nous allons maintenant éditer le fichier /etc/locale.conf avec la commande nano /etc/locale.conf puis nons rentrons LANG="fr_FR.UTF-8". Ensuite, il faut enregistrer puis quitter et enfin utiliser la commande export LANG=fr_FR.UTF-8
Il faut maintenant que notre clavier soit au format AZERTY donc nous éditons le fichier vconsole.conf avec nano /etc/vconsole.conf et nous écrivons KEYMAP=fr
Nous continuons par créer les RAMdisks avec mkinitcpio -p linux
Nous arrivons à la fin de l'installation d'Archlinux. Il ne nous reste plus qu'à attribuer un mot de passe pour la session root donc pour ce faire il suffit de faire passwd et de rentrer deux fois le mot de passe choisi.
Le système en lui même est maintenant opérationnel, nous faisons exit, puis il nous faut démonter les partitions avec la commande umount -R /mnt.
Enfin, nous pouvons redémarrer avec reboot.
Une fois Archlinux démarré, il nous demande de nous connecter. Les identifiants sont root et le mot de passe que nous avons mis après passwd.
Nous allons procéder à l'ajout d'un utilisateur. La manipulation est simple, il suffit de faire useradd -g users nomdutilisateur puis de lui attribuer un mot de passe avec passwd nomdutilisateur.
Il faut nous assurer que nous avons une adresse IP avec ip add sh et si ce n'est pas le cas il suffit de faire systemctl start dhcpcd puis systemctl enable dhcpcd. Maintenant, nous allons installer le moteur graphique xorg. La commande est pacman -Syu xorg-server xorg-xinit xorg-server-utils. Plusieurs questions nous seront demandées, d'abord, le fournisseur des paquets. Ici ce sera mesa-libgl, puis xf86-input-evdev et il nous sera demandé si nous sommes sûr de vouloir installer ces paquets. Répondons oui.
Arrivé à ce moment de l'installation, il faut savoir quelle carte graphique nous avons sur notre machine. Soit Intel, soit AMD soit nVidia. Dans le cas ou nous ne savons pas du tout quelle marque de carte graphique nous avons, nous installerons le paquet xf86-video-vesa avec la commande pacman -S xf86-video-vesa.
Nous sommes presque arrivé à la fin ! Il nous faut choisir l'environnement graphique que nous nous servirons tout le temps. Il existe ue multitude d'environnements graphiques répertoriés ici https://wiki.archlinux.fr/Cat%C3%A9gorie:Environnement_graphique . Nous allons choisir XFCE. L'installation est simple mais il faut encore une fois être patient car XFCE est relativement lourd à télécharger. La commande est donc pacman -Syu xfce4 xfce4-goodies kdm. Il nous sera demandé deux fois si nous souhaitons installer tous les paquets proposés par XFCE puis une dernière fois si nous sommes sûr. Pour démarrer directement sur l'interface graphique il suffit de faire systemctl enable kdm